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Dernière mise à jour le 04/06/2023

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Approfondissement de la FOI par les formations diverses :

Faisons connaissance avec le nouvel évèque auxilliaire de notre diocèse, le Père Gilles REITHINGER

  • Journée mondiale anuelle de la communication - "Les bienfaits et les méfaits d'Internet" par le pape François
  • La Pentecôte
  • Les prêtres qui ont compté dans ma vie        
  • Equipes de réflexion-partage (Saveur d'Evangile)
    .  Groupe biblique oecuménique 
  • Catéchèse pour adultes (une fois par mois)
  • Groupe de catéchumènes (pour les adultes se préparant au baptême, à la Première Communion, à la Confirmation)
  • ------------------------------------------------------------

Faisons connaissance avec le Père Gilles Reithinger (suite de la page d'accueil)

L’expérience malgache, dans le cadre de l’aumônerie nationale des prisons et de l’enseignement du Français dans le diocèse d’Ambatondrazaka, va façonner sa dynamique missionnaire. Il découvre la joie de servir le Christ au cœur d’un peuple, en proposant un chemin de libération intérieure et en s’ouvrant à des cultures différentes.

En juin 1997, il obtient une maîtrise en théologie sur saint Irénée et un DESU (Diplôme d’études supérieures universitaires en théologie pratique et communication) à l’université Marc Bloch de Strasbourg.

Ordonné diacre le 21 juin 1998, il est incardiné au diocèse de Strasbourg au titre des Missions Étrangères de Paris (MEP) et reçoit sa mission pour le diocèse de Singapour et le monde chinois. Il poursuit ensuite sa formation en assurant un ministère diaconal à la paroisse Saint François-Xavier de Paris afin d’être proche de la Société des Missions Étrangères et d’y suivre une formation adaptée à la mission à l’international.

 Les Missions Étrangères de Paris

La Société des Missions Etrangères de Paris (MEP) est une Société de Vie Apostolique de prêtres diocésains, fondée en 1658, pour l’annonce de l’Évangile en Asie et dans l’océan Indien. Les membres des MEP sont formés à l’apprentissage des langues et cultures, au dialogue inter-religieux et inter-culturel. Elle regroupe actuellement 160 prêtres et 17 séminaristes. Mgr Olivier Schmitthaeussler, Jean-Michel Cuny, Damien Fahrner et Ivan Ponsonnet, également originaires d’Alsace en sont membres.

 Ordination et mission

Gilles Reithinger est ordonné prêtre le 27 juin 1999 à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. En septembre 1999, afin de compléter sa formation en langue anglaise, il est nommé vicaire à la paroisse Holy Redeemer de Chelsea à Londres, en Angleterre. Il rejoint ensuite son poste à Singapour au sein de la paroisse Holy Family. Son expérience pastorale dans la Cité-Etat sera consacrée à l’apprentissage du mandarin, à la découverte de la culture locale et à assumer un poste de vicaire en paroisse.

En juillet 2004, l’Assemblée générale de la Société MEP demande la création d’un Service d’Animation pastorale et culturelle à Paris et cette mission lui sera confiée. De 2004 à 2010, il met en place un accueil catéchétique et lance une nouvelle version de la Revue des Missions Etrangères de Paris tout en coordonnant la communication.

En juillet 2010, l’Assemblée générale de la Société MEP l’élit Vicaire général pour une durée de six ans. Durant cette période, il est responsable du Service d’Animation pastorale et culturelle, responsable de la maison MEP de Paris, Gérant de la Société de diffusion des MEP, participe à plusieurs sessions de l’UNESCO dans le cadre de la délégation du Saint-Siège, directeur du Centre France-Asie, rue Royer Collard à Paris et chargé du Service de volontariat international MEP. À ce titre, il organise l’envoi de 150 volontaires laïcs par an en Asie et à Madagascar ; il accompagne également la création d’un service de volontariat pour les volontaires laïcs seniors.

Le 12 juillet 2016, il est élu Supérieur général de la Société des Missions Etrangères de Paris, lors de l’Assemblée générale, pour une durée de six ans renouvelables.

 Dynamique de travail

Après avoir été en pastorale à Londres et Singapour, de retour en France en raison des mandats électifs dont il a bénéficié, Gilles Reithinger a eu des engagements paroissiaux en étant disponible pour des remplacements de prêtres lors des congés, en assurant des apostolats d’été dans des diocèses peu pourvus en prêtres, mais aussi en animant des retraites, récollections et sessions de formation. La proximité avec les communautés chrétiennes a toujours été une priorité.

A Paris, il s’est efforcé de structurer la vie de la Société des Missions Etangères de Paris en s’appuyant sur des équipes de collaboratrices et collaborateurs tant en interne qu’en externe avec des ressources composées de professionnels du droit, de la communication, du management (KPMG, LPA-CGR, Talentheo, Ecclesia RH, Cabinet Pujos).

Le travail en équipe, l’attention à la biodiversité, la complémentarité des compétences, la synodalité, le discernement communautaire et l’appui de soutiens professionnels résument sa dynamique de vie.

Gilles Reithinger se distingue par une spiritualité sacerdotale tournée vers la mission Ad Gentes s’efforçant de rejoindre les personnes dans leur culture selon la tradition missionnaire de l’inculturation. Imprégné des Pères de l’Eglise, de la spiritualité d’Henri de Lubac, il place la rencontre de l’autre au cœur de son apostolat et souhaite reconnaître le visage du Christ au cœur du peuple dont il fait partie, toujours marqué par l’importance du « vivre ensemble » et du dialogue dans un contexte multiculturel dans le respect des traditions de chaque personne.

Passionné de course à pied, de biologie, de musique et de littérature, Gilles Reithinger se veut être un compagnon de route pour toute personne dans le respect des parcours individuels et selon la dynamique de la « rencontre et du dialogue », de « l’inclusivité » et du « discernement » encouragée par le Pape François.

 BIBLIOGRAPHIE

Livres

Gilles Reithinger, Vingt-Trois Saints pour l’Asie : les martyrs des Missions étrangères de Paris, France, CLD éditions, novembre 2010

L'annonce de l’Evangile chez les Chin, Frémur, février 2013

L’Asie face au pardon, Frémur, mars 2014

Saints pour la Mission, CLD, mars 2018

Lettres à mes frères prêtres, MEP, juillet 2021


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Nous avons reproduit ci-dessous un paragraphe d'un texte de FRANCOIS (2021), consacré aux bienfaits / méfaits  de l'internet. A méditer.

Opportunités et dangers d'internet

Le réseau, avec ses innombrables expressions sociales, peut multiplier la capacité de récit et de partage : de nombreux regards supplémentaires ouverts sur le monde, un flux constant d'images et de témoignages. La technologie numérique nous donne la possibilité d'une information directe et rapide, parfois très utile : pensons à certaines situations d'urgence à l'occasion desquelles les premières nouvelles, et également les premières communications de service aux populations, circulent précisément sur internet. C'est un instrument formidable qui nous rend tous responsables en tant qu'usagers et bénéficiaires. Nous pouvons tous potentiellement devenir témoins d'événements, qui autrement seraient négligés par les media traditionnels, apporter notre contribution citoyenne, fait émerger davantage d'histoires, notamment positives. Grâce à internet, nous avons la possibilité de raconter ce que nous voyons, ce qui a lieu sous nos yeux, de partager des témoignages.

Mais tous sont désormais conscients également des risques d'une communication sociale privée de vérifications. Nous avons appris depuis longtemps déjà que les nouvelles, et même les images, sont facilement manipulables pour mille raisons, parfois même uniquement par banal narcissisme. Cette conscience critique pousse à ne pas diaboliser l'instrument, mais à une plus grande capacité de discernement et à un sens plus mûr de responsabilité, tant lorsque ces contenus se diffusent que lorsqu'ils se reçoivent. Nous sommes tous responsables de la communication que nous faisons, des informations que nous donnons, du contrôle que nous pouvons exercer ensemble sur les fausses nouvelles, en les démasquant. Nous sommes tous appelés à être témoins de la vérité : à aller, voir et partager.

  • La Pentecôte marque la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres et la naissance de l’Église. Cet événement est survenu cinquante jours après Pâques (en grec, pentêkostê signifie « cinquantième »).

    L’événement de la Pentecôte ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension. Jésus est mort pour le salut du monde (le Vendredi Saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l’Ascension). À la Pentecôte, Dieu le Père envoie aux hommes l’Esprit de son Fils. Cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

    Le vent et le feu

    Le 50ème jour après Pâques, alors qu’une foule s’est rassemblée pour Chavouot (fête juive commémorant le don de la Loi à Moïse), les Apôtres, Marie et quelques proches entendent un bruit « pareil à celui d’un violent coup de vent » qui remplit la maison ; c’est un premier signe. Le deuxième signe ne se fait pas attendre : « une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’entre eux ».

    Et voici le troisième prodige : remplis de l’Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d’autres langues ». La foule qui festoie est stupéfaite « parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue ». À tel point que certains les croient « pleins de vin doux » (Ac 2, 1-14) !

    Ainsi se réalise la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

    En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l’Esprit, ont alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés. Ils commencent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. Lors de la Pentecôte, l’Église est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l’Esprit de Dieu. À la suite de cet événement, naissent les premières communautés chrétiennes qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.

    Don pour tous les hommes

    Ce récit des Actes des Apôtres est très significatif : le vent et le feu manifestent – comme dans bien d’autres récits de la Bible – la présence de Dieu. Les langues de feu témoignent de la venue de l’Esprit Saint sur ceux qui étaient présents.

    La Bonne Nouvelle ayant vocation à rejoindre tous les hommes, le don de l’Esprit permet aux apôtres de répondre à l’appel du Christ : être ses témoins « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Comme les apôtres, les chrétiens sont appelés à ne pas rester seulement entre eux, hors de la vie et du monde, mais, au contraire, à proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle du salut.

    Parce qu’il trouve sa source dans l’événement de la Pentecôte, le sacrement de la confirmation est souvent célébré le jour de cette fête. Au cours de la célébration, l’évêque impose les mains sur chacun des confirmands, manifestant par ce geste le don de l’Esprit.






  • Les prêtres qui ont compté dans ma vie 

  • Article dans La Croix du 11 mars 2019 de Charlotte Grossetête sur les prêtres qui ont compté dans sa vie :

    « Comme tous les catholiques, j’ai découvert avec horreur et dégoût les affaires d’abus sexuels commis par des prêtres, révélées depuis quelques années. Comme tous les catholiques, je souffre que l’Église ait tant tardé à voir le scandale en face. Mère de famille, je me représente de manière vivace la douleur de ces enfants, de ces parents, qui ont vu des comportements ignobles détruire leurs vies.

    J’éprouve une immense colère à l’égard de ces Tartuffes en col romain qui ont pu mener double vie et trahir, au degré le plus violent de la trahison, les promesses de leur sacerdoce. Ils ont craché sur le Sauveur qu’ils prétendaient servir. Ce Christ venu pour les petits, les pauvres, les sans-défense… « pour les enfants et ceux qui leur ressemblent » !

    Cela étant écrit, et écrit d’une plume écœurée, je voudrais résumer ce que j’ai vécu, moi qui n’ai jamais eu affaire à des prêtres malfaisants.

    J’avais 13 ans en 1990 quand j’ai entamé une série de camps d’été qui ont marqué mon adolescence, orienté ma vie vers la recherche du beau et du bien. Les prêtres que j’ai connus là-bas m’ont insufflé enthousiasme, énergie, espérance… humilité aussi, devant les progrès constants à faire, qu’une vie entière ne suffira pas à accomplir. Dans ma vie d’adolescente, les prêtres, ç’a été ça.

    J’avais 19 ans en 1996 quand mon professeur de philo nous a lu en cours, d’une voix nouée, le testament du père Christian de Chergé publié la veille. En deux pages, tout y était dit : le sens d’une vie donnée à Dieu, la paix qui en découle même aux heures les plus graves, le respect d’une religion différente qui, bien comprise, ne saurait mener à la haine. Dans ma vie de jeune en quête de témoignages, les prêtres, ç’a été ça.

    J’avais 20 ans en 1997 quand le métro parisien a pris des allures exceptionnelles. On y chantait, on y riait, on s’y abordait fraternellement dans toutes les langues du monde. C’étaient les JMJ. Cet élan ne s’est pas limité à l’émotionnel éphémère. Dans la foulée, des groupes de prière, de réflexion, de partage se sont formés. J’y ai connu des prêtres au savoir immense, qui ont « ouvert mon cœur à l’intelligence des Écritures ». Ils étaient profonds et sages, c’étaient des hommes de prière, ils m’ont transmis le bonheur de conjuguer ma foi avec ma raison. Dans ma vie d’étudiante, les prêtres, ç’a été ça.

    J’avais 24 ans en 2001 quand l’aumônier de Sciences-Po a emmené notre groupe en Inde pour aider à construire des maisons dans un village d’intouchables. J’y ai connu le père Pierre Ceyrac qui, oubliant de prendre une retraite méritée, se dépensait sans compter dans ce combat contre la misère où tant de prêtres ont usé leur vie, l’usent encore, l’useront demain. Dans ma vie de jeune nantie, les prêtres, ç’a été ça.

    J’avais 32 ans en 2009 quand le curé de notre paroisse, discret, délicat, présent, nous a accompagnés face à la perte d’un enfant. Sur cette plaie profonde, il a su mettre un baume d’espérance. L’espérance n’efface pas la meurtrissure mais elle rappelle que les portes sont ouvertes sur la Vie éternelle. Dans notre société qui élude autant que possible la question de la mort, quand on y est confronté, les prêtres font partie des personnes qui allument une veilleuse au milieu des ténèbres. Dans ma vie de mère en deuil, les prêtres, ç’a été ça.

    Je n’idéalise pas la figure du prêtre, même si j’ai eu la chance de n’en rencontrer que de bienfaisants. J’ai trop d’amis et de cousins entrés dans le sacerdoce au fil des ans pour les croire parfaits… Et ils riraient que je les affuble d’une auréole . Le cléricalisme sévit çà et là, mais pas autour de moi. Les prêtres que je connais sont doués d’un bel équilibre et d’une « sacrée » dose d’humour sur eux-mêmes.

    Il leur en faut, de l’humour et de l’équilibre, ces temps-ci, pour subir des insultes fréquentes. Si ce n’est toi, c’est donc ton frère… Porter un col romain aujourd’hui dans la rue, c’est s’exposer au soupçon, que dis-je, à l’accusation, sans présomption d’innocence.

    Mais je crois que l’épreuve actuelle, quoique violente à vivre pour des prêtres irréprochables – je veux dire irréprochables sur les plans les plus graves – est nécessaire pour que l’Église aille de l’avant, assainie, libérée d’une gangrène insidieuse. La gangrène ne ronge pas tous les membres du corps, et pourtant elle mène droit à la mort. Les crimes de certains prêtres, le silence d’autres prêtres qui prétendaient stopper l’infection en la niant, tout cela menait à la mort. L’Église a maintenant la possibilité de choisir la vie.

    Je fais confiance aux prêtres d’aujourd’hui pour reprendre la route, pour chérir et honorer l’appel qu’ils ont reçu le jour de leur ordination diaconale. Un appel à la transparence, à la cohérence personnelle : « Recevez l’Évangile du Christ, que vous avez la mission d’annoncer. Soyez attentifs à croire à la Parole que vous lirez, à enseigner ce que vous avez cru, à vivre ce que vous aurez enseigné. »

    Alors ils seront les serviteurs de Jésus-Christ, fidèles à leur vocation et à ce que le monde attend d’eux. Attachés à transmettre ce qu’ils ont reçu, ce dont j’ai bénéficié moi-même, en grande partie grâce à de bons prêtres : le don d’une foi chrétienne qui invite à rendre le monde meilleur, plus juste et plus aimant.

     

    Courrier des lecteurs suite à l’article :

    Merci à Charlotte Grossetête pour sa tribune du 11 mars (à lire ci-dessous), dans laquelle je me retrouve à 100 % : ma vie de foi a aussi été jalonnée de rencontres avec des prêtres donnés, priants, et fidèles au Seigneur. Je m’apprête à aller sonner aux portes de mon village pour porter le denier de l’église et j’appréhende les réactions hostiles ; mais je demande à l’Esprit Saint de me souffler les mots pour encourager les gens à regarder les figures marquantes de la foi chrétienne : ceux qui les ont accompagnés enfants, au décès de leurs proches, dans la préparation de leur mariage ou du baptême de leur enfant, ceux qui sont à l’image du Christ, « tout à tous ». Ne pas oublier toutes ces rencontres où Dieu était présent, un Dieu bon, un Dieu proche.

    Anne W.

    Nous tenons à vous dire combien nous trouvons important le témoignage de Charlotte Grossetête dans la période que nous traversons. Merci, chère Madame et sœur en Christ. Nous pourrions dire et répéter comme vous, dans notre vie sauf une ou deux exceptions douloureuses, « les prêtres, ça a été ça ». Alors rendons grâce pour toutes ces vies données, pour ces hommes qui ont su dépasser leurs limites avec l’aide de la grâce reçue le jour de leurs ordinations diaconale et presbytérale. Encore un très grand merci à Charlotte Grossetête pour cette tribune remarquable et qui mérite une grande diffusion (à lire ci-dessous). Oui, ceux qui ont trahi sur des points aussi graves l’évangile et leurs engagements doivent être écartés et jugés par la justice pénale et en même temps portés par la prière des croyants. En ce temps de Carême, « convertissons-nous et croyons à l’évangile ».

    Pierre (diacre permanent) et Jacqueline

    Le témoignage de Charlotte Grossetête (à lire ci-dessous) m’a ouvert une parole avec moi-même. Comme beaucoup de catholiques j’ai entendu, lu, vu, avec chagrin et tristesse les actes d’abus sexuels commis par des prêtres ; mais plus encore, j’ai reçu un coup de poignard devant l’omerta bien consentie par l’Église concernant ces derniers pour « sauver l’institution ».

    Il y a quelques années, au sujet de positions prises par l’Église (contre les préservatifs, les homosexuels, le mariage pour tous, la légalisation de l’avortement…), une amie m’avait demandé comment, moi qui croyais en la parole de l’Évangile, je pouvais rester dans cette institution. Je lui avais répondu que demeurer à l’intérieur me donnait le droit de la contester en faisant savoir ouvertement mes désaccords, ce que je faisais.

    Aujourd’hui je m’interroge : je ressens mon appartenance à cette institution comme une complicité dans son silence à l’égard des actes délictueux, des crimes commis en son sein. Je sais, et avec raison on me le reprochera encore. Pour moi il est bien clair que de cette complicité je ne veux pas.

    Mais quitter l’Église alors que depuis Vatican II je fais route avec Elle, quel sens pourrai-je donner à ce choix ? Comment quitter ce lieu « Église » dans lequel ma foi a grandi ? C’est dans le partage avec des personnes, laïcs, religieuses, prêtres, que je vis la rencontre avec Jésus Vivant au cœur de ma vie, au cœur de l’humanité. C’est en Église que je célèbre la Victoire de la Vie sur la mort.

    Depuis plusieurs jours murmurent en moi ces paroles d’Isaïe : « Consolez, consolez mon Peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que son service est fini, que son péché est expié, qu’elle a reçu de la main de Yahvé double punition pour tous ses crimes. »

    Danièle A


  • Equipes de réflexion :
 objectifs :
A l'appui de passages de l'Ancien ou du Nouveau Testament, découvrir, redécouvrir ce qui me fait vivre aujourd'hui, échanger avec d'autres paroissiens, prier ensemble. En résumé : nourrir et approfondir ma Foi d'adulte.

Moyens:
En 2018, Chacun a comme support des fiches éditées par le diocèse de Strasbourg pour goûter, savourer la Parole de Dieu, Celle d'un certain nombre de textes d'Evangile proclamés le dimanche.
Avec qui ?
Avec d'autres paroissiens issus de la communauté de paroisses qui ont envie de cheminer et de partager leur doutes et convictions, s'ouvrir à l'autre.
Formation d'équipes de 6 à 8 personnes
Chaque équipe fixe son calendrier : environ une rencontre par mois entre février et juin...
Parfois un prêtre participe à la rencontre en fonction de son agenda.
Les rencontres ont lieu soit chez l'un des équipiers (roulement envisageable), soit au presbytère.
Des équipes se rencontrent dans la journée, d'autres en soirée, en fonction des disponibilités de chacun.

La Parole de Dieu vous est donnée, venez la goûter et la savourer

Témoignages entendus :
"la réflexion et le partage en équipe m'ont aidé à m'interroger sur ma vie, sur ma relation aux autres et à Dieu".
"Je suis passé d'une foi transmise à une foi expérimentée"
"j'ai découvert grâce à l'écoute et à la confinace de mes équipier que ma vie avait de la valeur pour Dieu".
"c'est la première fois que je peux parler aussi librement de religion, car il y a eu un grand respect de l'autre dans sa façon différente de vivre sa foi. Merci".
"quelle joie de nous retrouver pour approfondir ensemble notre foi, notre vécu, notre espérance".

Contacts, inscription:
Jean LAREAL 06 24 28 68 97.  jean.lareal@free.fr
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Groupe biblique oecuménique / Approfondir sa Foi ensemble.

 

8 rencontres de septembre 2016 à juin 2016 en 5 lieux chrétiens différents sur le secteur géographique de notre communauté de paroisses.

Nous rappelons que respectivement nous nous sommes retrouvés en 2015/2016 dans des locaux de l'Armée du Salut, de l'Eglise Baptiste, de l'Eglise Luthérienne, de l’Eglise Méthodiste et au presbytère Ste Geneviève pour les catholiques.

Ces rencontres heureuses et fructueuses nous ont permis sous forme d'étude biblique (évangile de Saint Marc) d'avoir un temps d'écoute et de partage. A chaque rencontre, une vingtaine de personnes étaient présente.

Persuadé que "L'œcuménisme" avant d'être théologique et réservé à quelques érudits, doit être partagé par le plus grand nombre de chrétiens.

Dans l'histoire, des multitudes de chrétiens se sont un jour découverts séparés en différentes confessions mais en ayant conservé les fondements de la Foi en notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ et la Parole de Dieu en leur possession.

Aujourd'hui pour des multitudes de chrétiens "Innocents" des séparations de naguère et dans un monde aux sociétés bouleversées par tant de choses terribles et graves, il semble de toute importance de donner des signes d'une large et grande ouverture entre Eglises chrétiennes et de réaliser la Joie de l'Evangile et vivre en réconciliés.

Regardons toujours à ce qui nous rapproche et non aux différences qui nous séparent.

Quel bilan en tirer ? Lors de la dernière rencontre du 3 juin 2016, quelques personnes se sont exprimées :

  •     Nous avons touché du doigt les différences qui existent entre nos religions.
  •     C'est bien de s'encourager mutuellement à la découverte de la Parole de DIEU.
  •     Il est dommage que cela n'ait pas été réalisé il y a 40 ans !
  •     Je suis content qu'il y ait un lieu pour discuter, présenter son point de vue, être écouté. Nous avons expérimenté que c'était faisable, même si nous ne sommes pas toujours d'accord.
  •     Nous avons appris à nous connaître avec nos différences et cela a permis à chacun de nous faire réfléchir.
  •     J'ai apprécié que nous osions aborder des sujets difficiles.
  •     Nous avons pu aussi dire nos doutes.
  •     Notre groupe a une certaine maturité et a évité l'écueil de la polémique.
  •     Nos échanges se sont déroulés dans la bonne humeur.
  •     Nous sommes d'accord et heureux de poursuivre ce travail en commun.

Un nouveau cycle a débuté en septembre 2016 centré sur l'Epitre aux Romains.

Les rencontres auront lieu tous les derniers vendredis du mois (excepté en décembre), de 17h30 à 19h.

Les autres lieux de rencontres seront publiés sur ce site, en page d'accueil.

Daniel REINHARDT 30/08/2016

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Un apprentissage heureux, la "catéchèse des adultes " !

Mais qu’est-ce donc ? La catéchèse est un lieu d'éducation de la foi catholique.

La catéchèse se pratique en groupe tous sont les bienvenus : fidèles,  participants occasionnels, paroissiens ou non … Chacun y apporte son cahier, son stylo, sa Bible ou rien de tout cela. La pièce accueillante comporte à profusion Bibles, Catéchismes de l'Eglise catholique, textes divers…

La catéchèse s'appuie sur une pédagogie d'adultes à savoir : enseignement de la Parole, échanges, réflexions. A cela s'ajoutent parfois prières et méditations dans une dimension interactive. Chacun évolue à son rythme, dans le respect de la discrétion et de la liberté dus à tous les participants. Chacun s'exprime seulement s'il le souhaite au cours d'un tour de table dans la plus grande simplicité, en privilégiant  la dimension de "l'être " de chaque participant plutôt que celle du "faire" ou del’avoir ". Chacun a reçu l’Esprit Saint autant que son voisin …

La catéchèse est animée par les prêtres de notre communauté de paroisses : Père Claude MUSLIN, Père Jean Renuel SABAOT. L’animateur commence par un exposé, puis il propose à la lecture et à la réflexion du groupe des extraits de la Bible, du Catéchisme de l'Eglise catholique, de penseurs et auteurs variés.

La catéchèse s'articule autour d'un thème qui change chaque année

Cette année le thème retenu par les prêtres est

"Le sens du dimanche : dimensions humaines et chrétiennes"

Chaque séance traite un aspect spécifique du thème pour faciliter la compréhension d’éventuels participants occasionnels. Le thème est décomposé en plusieurs phases pour progresser dans la réflexion. Au fil de l’année et des séances, le regard porté sur le dimanche se fait successivement social, historique puis théologique.

Le vécu d'une paroissienne

J’apprécie de recevoir de nos "pasteurs" un enseignement sur les fondements de la croyance des Chrétiens. Mon ignorance est grande : autrefois au catéchisme, puis à l’aumônerie (années 1970), j'avais beaucoup partagé mais appris très peu sur les Ecritures, la parole de l’Eglise. Aujourd'hui je savoure ces séances  de catéchèse. L’ambiance y est studieuse, cordiale, respectueuse du chemin de chacun. "Pilier de caté ", croyant incertain,  croyant convaincu, « recommençant » ou oiseau hors de toute cage et toute case, chaque participant est bienvenu.

Je suis frappée par la qualité des rencontres : quelle chance de bénéficier d'un tel enseignement à proximité et à la portée de chacun d’entre nous. Merci à nos prêtres qui font de la catéchèse une priorité pastorale et construisent minutieusement à notre intention une démarche pédagogique. Leur enseignement complète largement notre catéchisme de base, qu'enfants ou adolescents nous suivions parfois d’une oreille distraite. Cet enseignement nous donne des clés de lecture des Ecritures et des événements bibliques qui se sont déroulés dans un contexte socio-culturel lointain et peu familier. Il nous permet d’étayer l’aventure de notre foi. Il nous permet aussi de relire certains événements de nos vies, heureux ou douloureux, à la lumière de passages de la Bible. Ainsi, le poignant Evangile des pèlerins d’Emmaüs (Luc, 24, 13-35), situé le dimanche suivant la mort de Jésus, nous a-t-il permis à la séance du 4 décembre de cheminer sur la route à leurs côtés, de la détresse de la mort et de l’abandon à l’espérance retrouvée.

Nous vous accueillerons très volontiers, pour une séance d'observation « et plus si affinités », au Presbytère Ste Geneviève le mardi soir de 19 à 20.30 heures

  • 5 février
  • 5 mars,
  • 2 avril,
  • 4 juin,
  • 2 juillet,
 
   Edité le 27 janvier 2019
 

 










Dernière modification le 26/06/2021

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